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  • Sciences participatives : en avril, je compte les écureuils !

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    En France, l'écureuil roux est le plus connu. Photo DR

    Vous avez déjà compté les oiseaux ? Au tour des écureuils maintenant ! Le Muséum national d'histoire naturelle qui se préoccupe de la conservation des espèces, lance une enquête nationale afin de mieux connaître la population des Sciuridés (c'est le nom savant de l'animal emblématique de la Caisse d'Epargne) sur le sol français.

    Trois espèces, bientôt quatre

    Associé à la Ligue de protection des oiseaux, le Muséum a déjà mis en place, en 2013, une opération de comptage des oiseaux, permettant à chacun d'entre nous d'endosser le costume d'ornithologue. Le Muséum recourt de nouveau à la science participative, afin d'étudier les écureuils. A la différence des oiseaux qui peuplent en nombre nos campagnes et nos villes, apercevoir un écureuil reste un bonheur relativement rare, une chance, qui émerveille toujours. Ecureuils roux, écureuils de Corée, écureuils à ventre rouge...  Nos sympathiques petits amis des bois, aux panaches bien fournis, appartiennent en France à trois familles. Bientôt quatre, avec l'arrivée de l'écureuil italien, tout gris. Sachez le, vos observations, destinées à compléter la base de données du Muséum en apportant des informations sur leurs populations, présentent des intérêts scientifiques différents, selon les caractéristiques de l'animal rencontré.

    écureil roux.jpgUn écureuil roux ? C'est le plus connu. Il ne vit que dans les arbres. C'est le seul écureuil autochtone présent en France et il bénéficie du statut d'espèce protégée depuis une trentaine d'années. Vos relevés permettront d'en savoir plus sur la nuance de son pelage (roux, roux-gris, roux-noir, noir), ses habitats préférentiels (bois-massif forestier, bocage, zone urbaine…) ou encore, éventuellement, les facteurs de sa mortalité  (collision sur les routes, prédation, nids tombés à terre…).

    écureil de corée.jpgUn écureuil de Corée, ou à ventre rouge Le Muséum pourra suivre l’extension des populations connues et connaître l’installation de nouvelles populations.

    Un écureuil inconnu au bataillon ? L'enjeu est de taille, puisqu'il s'agit de pouvoir diagnostiquer l’apparition de nouvelles espèces de Sciuridés, introduites par des particuliers ou colonisant naturellement le territoire, comme l’écureuil gris qui nous vient d’Italie. Le cas échéant, selon les situations et les espèces considérées, des mesures pourront ensuite être prises afin d’empêcher, ou de limiter, l'extension de l’installation de populations qui pourrait porter préjudice à la préservation de la biodiversité. Tout particulièrement à la conservation de l’écureuil roux.

    4.143 écureuils dont 62 en Gironde

    Le 22 mars dernier, 4.143 observations étaient consignées sur le site du Muséum dont 62 en Gironde. Seulement 62 ? Ce n'est pas possible ! Allez, les Girondins, au travail !

    Cathy Lafon

    Comment faire ?

    • C'est simple. Il suffit de s'inscrire en ligne sur le site du Muséum, puis de saisir la date et le lieu de son observation, ainsi que le type d'écureuil observé. On peut rester anonyme ou faire apparaître son nom. C'est aussi amusant et gratifiant: on peut visualiser en ligne le résultat de son travail de chercheur sur des cartes interactives.
    • Tout savoir sur les écureuils avec Le Muséum d'histoire naturelle : cliquer ICI
  • Sciences participatives. En janvier, je compte les oiseaux !

    Côté oiseaux, après les mois bleus, voici le mois du blanc : duvets et plumes frissonnent sous la neige et les frimas. Le comptage des palombes automnales cher à notre région est bel est bien terminé. En janvier, place au comptage de tous les oiseaux, qu'ils soient d'eau ou des jardins. Les Français sont invités par des associations qui défendent la nature à les compter ce mois-ci, et à  noter si certaines espèces comme la Macreuse brune continuent de déserter le ciel national à cause du réchauffement climatique.

    Plus d'un millier de scrutateurs pour les oiseaux de l'eau

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    Une bécassine des marais, photographiées par Alain Noël, "sentinelle" de Ma Planète, au parc ornithologique du Teich (Gironde)

    La semaine dernière, c'est plus d'un millier de personnes qui scrutaient les zones humides afin de compter les oiseaux migrateurs en provenance de l'Arctique sibérien qui y passent l'hiver, a indiqué la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). "Le comptage est fait sur 1.500 sites, des cours ou des plans d'eau. Chaque comptage dure une journée pour avoir un instantané précis, et s'étale sur une semaine pour tous les sites", a précise à l'AFP Patrick Ladiesse de la LPO.

    Plus d'oiseaux hivernent en France...

    oiseaux,ornithologie,comptage,sciences participatives,lpo,muséum d'histoire naturelle,france,hivernage,chiffre,statistiquesEn 2012, le 46e "dénombrement international des oiseaux d'eau hivernants dans les zones humides de toute l'Europe" a permis de conclure que la France comptait plus de ces oiseaux en hiver grâce à la création de réserves humides protégées. Près d'1,3 million de canards, de foulques et grèbes (ci-contre), ainsi que près de 900.000 limicoles, des petits échassiers, ont ainsi été recensés.

    ... mais le changement climatique fait fuir certaines espèces

    En revanche, certaines populations, comme les canards marins et plongeurs (la Macreuse brune, le Filigule Milouinan et le Figilule morillon) ont "marqué un très sérieux recul en France" avec moins de 60% sur les 12 dernières années, note la LPO. Ce constat est probablement imputable, selon l'ONG, au réchauffement climatique qui fait qu'ils ne sont plus obligés de descendre aussi bas vers le sud.

    Réservez votre prochain week-end pour compter les oiseaux des villes !

    C'est une grande première : pour la première fois, la LPO et le Muséum national d'Histoire naturelle invitent à compter les oiseaux durant le week-end des 26 et 27 janvier prochain. "Sous l'effet du froid et à la recherche de nourriture, les oiseaux se rapprochent des habitations, ce qui rend leur observation plus facile", précisent-ils dans un communiqué. Aussi, chacun est invité à choisir un jardin, un parc public... et durant une heure, noter. Il vaut mieux éviter d'avoir le nez en l'air et mettre une croix dès qu'un oiseau passe... mais plutôt inscrire le nombre maximal d'oiseaux d'une même espèce vu en même temps et uniquement ceux qui sont posés.

    Les Français, tous scientifiques pour un  week-end

    Il ne s'agit pas pour les Français amoureux de la nature qui seraient sujets aux insomnies de trouver le sommeil en comptant les oiseaux au lieu des moutons. Mais de contribuer à fournir des données qui seront collectées dans le cadre de l'Observatoire des oiseaux des jardins, un de ces programmes de sciences participatives essentiels pour dresser des états des lieux de la biodiversité. Elles seront analysées par les chercheurs du Muséum et elles permettront "d'apporter de premiers éléments de réponses sur l'impact du changement climatique sur les populations d'oiseaux migrateurs et sur l'influence de l'urbanisation sur la répartition des populations d'oiseaux", indique le Muséum.

    Cathy Lafon avec l'AFP

    A SAVOIR

    • Les deux photos qui illustrent l'article sont d'Alain Noël, photographe amateur girondin, viticulteur bio, internaute et ami de Ma Planète. Elles ont été prises au Parc ornithologique du Teich, en Gironde, qui va fêter cette année son 40ème anniversaire. Il en profite pour changer de nom et s’appelle désormais Réserve Ornithologique du Teich, appellation plus conforme aux réalités du terrain de cet espace protégé et devrait organiser une exposition présentant les plus belles  photos de ses  "habitués", du 18 au 24 mars 2013. Dont une sélection de photos réalisées par Alain Noël. Pour participer à l'expo, appel est fait sur internet aux "Teichographes"  : cliquer ICI